L'alliance éternelle

Chapitre 43

À nouveau en captivité (II)

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Nous savons qu'à n'importe quel moment durant une période de cent ans environ, les enfants d'Israël auraient pu jouir de la plénitude de la promesse faite à Abraham: le repos éternel dans la terre rénovée, avec Christ et les saints glorifiés, victorieux du dernier ennemi (1 Cor. 15:26). Effectivement, quand Moïse naquit, le moment de l'accomplissement de la promesse était venu, et Josué ne mourut pas avant que "depuis longtemps l'Éternel avait donné du repos à Israël, en le délivrant de tous les ennemis qui l'entouraient" (Jos. 23:1). L'expression "depuis longtemps", s'applique au temps où Dieu, par l'intermédiaire de David, leur offrit "un autre jour" –aujourd'hui-. Dieu désirait et attendait que Ses enfants prennent tout ce qu'Il leur avait donné. La parole que Dieu leur envoya par le prophète Jérémie le démontre.

S'ils avaient obéi à Dieu

Bien que le péché de Juda ait été écrit "avec un burin de fer, avec une pointe de diamant" (Jér. 17:1), bien que le peuple était ancré dans son idolâtrie, le Seigneur, dans Sa miséricorde, leur fit la promesse suivante:

"Ainsi m'a parlé l'Éternel: Va, et tiens-toi à la porte des enfants du peuple, par laquelle entrent et sortent les rois de Juda, et à toutes les portes de Jérusalem. Tu leur diras: Écoutez la parole de l'Éternel, rois de Juda, et tout Juda, et vous tous, habitants de Jérusalem, qui entrez par ces portes! Ainsi parle l'Éternel: Prenez garde à vos âmes; ne portez point de fardeau le jour du Sabbat, et n'en introduisez point par les portes de Jérusalem. Ne sortez de vos maisons aucun fardeau le jour du Sabbat, et ne faites aucun ouvrage; mais sanctifiez le jour du Sabbat, comme Je l'ai ordonné à vos pères. Ils n'ont pas écouté, ils n'ont pas prêté l'oreille; ils ont raidi leur cou, pour ne point écouter et ne point recevoir instruction. Si vous M'écoutez, dit l'Éternel, si vous n'introduisez point de fardeau par les portes de cette ville le jour du Sabbat, si vous sanctifiez le jour du Sabbat, et ne faites aucun ouvrage ce jour-là, alors entreront par les portes de cette ville les rois et les princes assis sur le trône de David, montés sur des chars et sur des chevaux, eux et leurs princes, les hommes de Judas et les habitants de Jérusalem, et cette ville sera habitée à toujours. On viendra des villes de Juda et des environs de Jérusalem, du pays de Benjamin, de la vallée, de la montagne et du midi, pour amener des holocaustes et des victimes, pour apporter des offrandes et de l'encens, et pour offrir des sacrifices d'actions de grâces dans la maison de l'Éternel" (Jér. 17:19-26).

Ce n'est pas à nous de spéculer sur la manière dont la promesse aurait pu s'accomplir; il nous suffit de savoir que Dieu l'a prononcée, et qu'Il est puissant pour accomplir toutes Ses promesses. Reconstruire et rénover les anciennes villes, aurait été quelque chose d'aussi facile que de transformer "le corps de notre humiliation, en le rendant semblable au corps de Sa gloire" (Phil. 3:21), ou peut-être de créer une ville entièrement neuve qui occuperait la place de l'ancienne.

Des promesses de restauration refusées

Souvenez-vous que cette promesse fut exprimée par Jérémie dans les derniers jours du royaume de Juda, puisque Jérémie ne commença à prophétiser qu'au " temps de Josias, fils d'Amon, roi de Juda, la treizième année de son règne" (Jér. 1:2), seulement vingt-et-un ans avant le début de la captivité Babylonienne. Avant que Jérémie ne commence à prophétiser, presque tous les prophètes avaient terminé leur tâche et s'étaient éteints. Les prophéties d'Isaac, d'Osée, d'Amos, de Michée et d'autres –les principaux prophètes-, étaient aux mains du peuple avant que Jérémie ne naisse. C'est un fait d'une importance cruciale, qui ne doit pas être laissé de côté. Et beaucoup de promesses de restauration de Jérusalem se trouvent dans ces prophéties, dont toutes auraient pu s'accomplir si le peuple leur avait prêté attention. Mais comme toutes les promesses, elles furent en Christ: elles appartenaient, comme celle que nous étudions, à l'éternité, et pas simplement à son époque. Mais vu qu'à leur époque ils ne les acceptèrent pas, elles sont actuelles pour nous. Elles ne peuvent trouver leur accomplissement que par la venue du Seigneur que nous attendons. Ces prophéties contiennent l'Évangile pour notre temps, aussi certainement que les livres de Matthieu, Jean ou les épîtres.

La mise à l'épreuve

Remarquez comme l'observation du Sabbat redevint le test pour tous ceux à qui la vérité a été révélée. S'ils gardaient le Sabbat, alors, eux et leur ville, demeureraient pour toujours. Pourquoi? Rappelez-vous ce que nous avons étudié antérieurement sur le repos de Dieu, et vous aurez la réponse. Le Sabbat est le sceau d'une création complète et parfaite. En tant que tel, il révèle Dieu comme Créateur et comme Celui qui sanctifie (Éz. 20:12, 20); comme Celui qui sanctifie par Son pouvoir créateur. Donc, le Sabbat n'est pas une œuvre grâce à laquelle nous pouvons tenter en vain de gagner la faveur de Dieu, mais c'est un repos: un repos dans les Bras éternels. Il est le signe et le rappel de la puissance éternelle de Dieu, et son observation est le signe de cette perfection que seul Dieu peut donner, et qu'Il accorde librement à tous ceux qui se confient en Lui. Il signifie une confiance pleine et parfaite dans le Seigneur, en qui nous pouvons être sauvés et qui nous sauvera par cette même puissance avec laquelle Il fit toutes choses au commencement. Donc, nous voyons que, puisque la même promesse faite à l'ancien Israël nous est aussi faite, il est évident que le Sabbat doit avoir la même importance de nos jours, et plus spécialement à mesure que le jour de la venue de Christ approche.

Un jugement est prononcé

Mais il y avait une alternative, dans le cas où le peuple refuserait de se reposer dans le Seigneur. Il fut recommandé au prophète d'ajouter:

"Mais si vous n'écoutez pas quand Je vous ordonne de sanctifier le jour du Sabbat, de ne porter aucun fardeau, de ne point en introduire par les portes de Jérusalem le jour du Sabbat, alors J'allumerai un feu aux portes de la ville, et il dévorera les palais de Jérusalem et ne s'éteindra point" (Jér. 17:27).

C'est ce qui arriva. Bien que Dieu fut fidèle et patient en envoyant des messages d'avertissement à Son peuple, "ils se moquèrent des envoyés de Dieu, ils méprisèrent Ses paroles, et ils se raillèrent de Ses prophètes, jusqu'à ce que la colère de l'Éternel contre Son peuple devint sans remède. Alors l'Éternel fit monter contre eux le roi des Chaldéens, et tua par l'épée leurs jeunes gens dans la maison de leur sanctuaire; il n'épargna ni le jeune homme, ni la jeune fille, ni le vieillard, ni l'homme aux cheveux blancs, Il livra tout entre ses mains. Nebucadnetsar emporta à Babylone tous les ustensiles de la maison de Dieu, grands et petits, les trésors de la maison de l'Éternel, et les trésors du roi et de ses chefs. Ils brûlèrent la maison de Dieu, ils démolirent les murailles de Jérusalem, ils livrèrent au feu tous ses palais et détruisirent tous les objets précieux. Nebucadnetsar emmena captifs à Babylone ceux qui échappèrent à l'épée; et ils lui furent assujettis, à lui et à ses fils, jusqu'à la domination du royaume de Perse, afin que s'accomplît la parole de l'Éternel prononcée par la bouche de Jérémie; jusqu'à ce que le pays eût joui de ses Sabbats, il se reposa tout le temps qu'il fut dévasté, jusqu'à l'accomplissement de soixante et dix ans" (2 Chron. 36:16-21).

Le roi de Babylone, souverain à Jérusalem

Le dernier roi de Jérusalem fut Sédécias, mais il ne fut pas un roi indépendant. Plusieurs années avant qu'il occupât le trône, Nabuchodonosor avait assiégé Jérusalem, et le Seigneur lui avait livré la ville (Dan. 1:1 et 2). Bien que Jojakim fut vaincu, il fut autorisé à régner à Jérusalem en tant que prince tributaire, ceci pendant huit ans. Quand il mourut, Son fils Jojakin lui succéda, mais il ne régna que trois mois, avant que Nebucadnetsar assiège et prenne à nouveau Jérusalem, en emmenant en captivité le roi et sa famille, des artisans et des forgerons, les ustensiles de la maison de l'Éternel à Babylone; "il ne resta que le peuple pauvre du pays" (2 R. 24:8-16). Il y eut encore un autre roi à Jérusalem, car Nebucadnetsar fit Matthania roi, et lui changea son nom par Sédécias (vers. 17). Sédécias signifie "la justice de Jéhovah", ce nom lui fut donné parce que Nebucadnetsar fit jurer le nouveau roi par le nom de Dieu (2 Chron. 36:13) qu'il ne se rebellerait pas contre son autorité. Le fait suivant montre que Nebucadnetsar avait le droit de formuler cette demande:

"Au commencement du règne de Jojakim, fils de Josias, roi de Juda, cette parole fut adressée à Jérémie de la part de l'Éternel: Fais-toi des liens et des jougs, et mets-les sur ton cou. Envoie-les au roi d'Édom, au roi de Moab, au roi des enfants d'Ammon, au roi de Tyr et au roi de Sidon, par les envoyés qui sont venus à Jérusalem auprès de Sédécias, roi de Juda, et à qui tu donneras Mes ordres pour leurs maîtres, en disant: Ainsi parle l'Éternel des armées, le Dieu d'Israël: Voici ce que vous direz à vos maîtres: C'est moi qui ai fait la terre, les hommes et les animaux qui sont sur la terre, par Ma grande puissance et par Mon bras étendu, et Je donne la terre à qui cela Me plaît. Maintenant Je livre tous ces pays entre les mains de Nebucadnetsar, roi de Babylone, Mon serviteur; Je lui donne aussi les animaux des champs, pour qu'ils lui soient assujettis. Toutes les nations lui seront soumises, à lui, à son fils, et au fils de son fils, jusqu'à ce que le temps de son pays arrive, et que des nations puissantes et de grands rois l'asservissent. Si une nation, si un royaume ne se soumet pas à lui, à Nebucadnetsar, roi de Babylone, et ne livre pas son cou au joug du roi de Babylone, Je châtierai cette maison par l'épée, par la famine et par la peste, dit l'Éternel, jusqu'à ce que Je l'aie anéantie par sa main. Et vous, n'écoutez pas vos prophètes, vos devins, vos songeurs, vos astrologues, vos magiciens, qui vous disent: Vous ne serez point asservis au roi de Babylone! Car c'est le mensonge qu'ils vous prophétisent, afin que vous soyez éloignés de votre pays, afin que Je vous chasse et que vous périssiez. Mais la nation qui pliera son cou sous le joug du roi de Babylone, et qui lui sera soumise, Je la laisserai dans son pays, dit l'Éternel, pour qu'elle le cultive et qu'elle y demeure" (Jér. 27:1-11).

Nebucadnetsar avait donc autant le droit de régner à Jérusalem, que n'importe quels rois précédents. Cependant, Son royaume était plus étendu que celui de n'importe lequel des rois antérieurs d'Israël, mais surtout, après avoir reçu l'instruction du Seigneur, il profita de son opportunité pour répandre la connaissance du vrai Dieu dans le monde entier (voir Dan.4). Donc, quand Sédécias se rebella contre Nebucadnetsar, il s'affrontait très injustement au Seigneur, qui avait livré Israël au pouvoir de Nebucadnetsar pour le châtier de ses péchés. Les paroles qui suivent sont une description graphique de la conduite de Nebucadnetsar contre Jérusalem, et de la manière dont Dieu guida les actions du roi païen, bien que celui-ci employait la divination:

"Fils de l'homme, trace deux chemins pour servir de passage à l'épée du roi de Babylone; tous les deux doivent sortir du même pays; marque un signe, marque-le à l'entrée du chemin qui conduit à une ville. Tu traceras l'un des chemins pour que l'épée arrive à Rabbath, ville des enfants d'Ammon, et l'autre pour qu'elle arrive en Juda, à Jérusalem, ville fortifiée. Car le roi de Babylone se tient au carrefour, à l'entrée des deux chemins, pour tirer les présages; il secoue les flèches, il interroge les théraphim, il examine le foie. Le sort, qui est dans sa droite, désigne Jérusalem, où l'on devra dresser des béliers, commander le carnage, et pousser des cris de guerre; on dressera des béliers contre les portes, on élèvera des terrasses, on formera des retranchements. Ils ne voient là que de vaines divinations, eux qui ont fait des serments. Mais lui, il se souvient de leur iniquité, en sorte qu'ils seront pris. C'est pourquoi ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Parce que vous rappelez le souvenir de votre iniquité, en mettant à nu vos transgressions, en manifestant vos péchés dans toutes vos actions; parce que vous en rappelez le souvenir, vous serez saisis par sa main" (Éz. 21:24-29).

La fin de la domination temporelle et de l'indépendance d'Israël

Ensuite viennent les paroles fatidiques adressées à Sédécias:

"Et toi, profane, méchant, prince d'Israël, dont le jour arrive au temps où l'iniquité est à son terme! Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: La tiare sera ôtée, le diadème sera enlevé. Les choses vont changer. Ce qui est abaissé sera élevé, et ce qui est élevé sera abaissé. J'en ferai une ruine, une ruine, une ruine. Mais cela n'aura lieu qu'à la venue de celui à qui appartient le jugement et à qui Je le remettrai" (vers. 30-32).

Sédécias fut profane et impie, puisqu'à son abominable idolâtrie il ajouta le péché du parjure, en brisant un serment solennel. Donc, la royauté lui fut ôtée. Le diadème passa des descendants de David, à un Chaldéen, et le royaume de Babylone surgit devant nous. Nous avons déjà lu à propos de son extension, et nous disposons aussi du témoignage du prophète Daniel, dans son explication de la statue que Nebucadnetsar vit dans un songe que le Dieu du ciel lui donna:

"Ô roi, tu es le roi des rois, car le Dieu des cieux t'a donné l'empire, la puissance, la force et la gloire; Il a remis entre tes mains, en quelques lieux qu'ils habitent, les enfants des hommes, les bêtes des champs et les oiseaux du ciel, et Il t'a fait dominer sur eux tous: c'est toi qui es la tête d'or" (Dan. 2:37 et 38).

Nous voyons ici l'empreinte de la domination qui fut donnée à l'homme au commencement (Gen. 1:26), bien que la gloire et la puissance aient considérablement diminué. Mais nous voyons comment Dieu garde Ses yeux fixés sur elle, et Il agit pour sa restauration, en accord avec la promesse faite à Abraham.

De Babylone au royaume éternel

La Bible consacre très peu d'espace aux descriptions de la grandeur humaine, et le prophète en vient rapidement à la conclusion. Dans Ézéchiel 21: 32, trois révoltes ou révolutions sont prédites, après que la domination de toute la terre soit passée aux mains de Nebucadnetsar. Vu que son royaume était d'une portée mondiale, les trois convulsions prédites doivent se référer également à des faits en relation avec l'établissement d'un empire universel. Le prophète Daniel poursuivit son explication du songe de Nebucadnetsar en ces termes:

"Après toi, il s'élèvera un autre royaume, moindre que le tien; puis un troisième royaume, qui sera d'airain, et qui dominera sur toute la terre" (Dan. 2:39).

Daniel 5 montre que le royaume qui succéda à Babylone fut celui des Mèdes et des Perses; et dans Daniel 8:1-8, 20 et 21, nous voyons que le troisième royaume, celui qui succède aux Mèdes et aux Perses dans la domination universelle mondiale, fut celui de la Grèce. Nous avons ici une ébauche à grands traits de l'histoire du monde sur plusieurs siècles. Les deux premières révolutions d'Ézéchiel 21:27 restent claires: Babylone fut suivie de l'empire Médo-Perse, qui le fut à son tour par l'empire grec.

Le dernier de ces royaumes universels de la terre, celui qui suit la troisième grande révolution n'est pas nommé directement, mais il est facilement identifiable. La naissance de Christ eut lieu à l'époque de César Auguste, qui promulgua un édit qui obligeait chacun à se faire recenser (Luc 2:1). Donc, nous pouvons être sûrs que Rome est le produit de la troisième grande révolution mondiale. En fait, nous débouchons immanquablement sur cet empire, car il n'y en a pas d'autre dans l'histoire qui puisse occuper sa place. Ainsi, quand Babylone dirige le monde, trois grandes révolutions furent prédites qui feraient apparaître sur scène trois grands empires successifs: l'empire Médo-Perse et la Grèce sont cités littéralement dans la ligne de succession, et après nous trouvons l'empereur de Rome dirigeant le monde. Il s'agit de preuves strictement bibliques. L'histoire séculaire apporte des évidences étonnantes et inépuisables qui témoignent de l'exactitude du récit biblique.

Mais la révolution qui fut le résultat de la remise du pouvoir mondial à Rome, fut la dernière révolution générale qui doit avoir lieu dans ce monde "jusqu'à la venue de Celui à qui appartient le jugement et à qui Je le remettrai". Depuis la chute de Rome, nombreux furent ceux qui rêvèrent d'une domination mondiale, mais leurs rêves doivent s'évanouir dans le néant.

Christ était sur la terre, c'est vrai, mais Il était un étranger, comme Abraham, sans un lieu où reposer Sa tête. Cependant, Il vint "pour porter de bonnes nouvelles aux malheureux" (És. 61:1), et proclama, à quiconque demeure dans Sa Parole, la connaissance de la vérité qui l'affranchirait. Jour après jour et année après année, à mesure que les siècles se sont écoulés, la proclamation de la liberté a été proclamée, et les captifs ont été libérés des puissances des ténèbres. Ce n'est pas à nous de savoir les temps ou les moments que le Père a fixés de Sa propre autorité; mais nous savons que lorsque la soi-disant Église de Christ consentira à être remplie de Son Esprit, le monde entier entendra sans délai le message de l'Évangile dans la plénitude de sa puissance, alors viendra la fin. Quand cela arriva, toute la création qui gémit maintenant, "sera affranchie de la servitude de la corruption, pour avoir part à la liberté de la gloire des enfants de Dieu" (Rom. 8:12).